M HKA gaat digitaal

Met M HKA Ensembles zetten we onze eerste échte stappen in het digitale landschap. Ons doel is met behulp van nieuwe media de kunstwerken nog beter te kaderen dan we tot nu toe hebben kunnen doen.

We geven momenteel prioriteit aan smartphones en tablets, m.a.w. de in-museum-ervaring. Maar we zijn evenzeer hard aan het werk aan een veelzijdige desktop-versie. Tot het zover is vind je hier deze tussenversie.

M HKA goes digital

Embracing the possibilities of new media, M HKA is making a particular effort to share its knowledge and give art the framework it deserves.

We are currently focusing on the experience in the museum with this application for smartphones and tablets. In the future this will also lead to a versatile desktop version, which is now still in its construction phase.

Paysage artistique (editie 1/10), 1970

Photographie

image: © M HKA, Privécollectie

Collection: Privécollectie.

C’est un peu la démarche de Mariën, de Magritte, de Broodthaers : le jeu de mots visuel.

JC : Ca, c’est un fait. Là, je suis prisonnier de la tradition belge de James Ensor en passant par Magritte, de Mariën, Broodthaers et tout ça. C’est plus fort que moi. Mais je n’y pense pas ! C’est un phénomène troublant. J’ai le même  attrait pour la vulgarité, j’ai le même attrait pour le fait d’être toujours baigné dans la province populaire ; parce que c’est ça qui passe. Tu peux remarquer que tous ces gens ont une espèce de fascination et de volonté de rester dans une ambiance très populaire…c’est le Café du Commerce, … c’est bizarre.

Tu as une explication de ce phénomène ?

JC : Mon explication, - c’est ma vision, remarque – c’est que tout est tellement idiot en Belgique, sujet à accident, à situations dites surréalistes dans les contextes dans lesquels on vit que ce serait complètement idiot d’aller chercher ailleurs. Moi je vis dans un contexte tellement fou, à tous points de vue : il y a des trucs qui n’arrivent jamais dans les grands centres, tellement c’est con et ça me fait tellement rire que ça m’inspire. Je suis sûr que Magritte rue des Mimosas avec son petit cabot il se ballade, il voit tout dans la rue. Ensor, à Ostende, il est calé dans sa rue ; quand il va à Paris, il se casse la gueule. Il fait de la musique, il fait ses petits machins – ce n’est que maintenant avec le recul que je me dis :c’est bizarre cette volonté d’emmancher tout l’un dans l’autre, et non seulement à contre-courant, mais contre les capitales artistiques. Et s’il y a bien un type qui était contre la capitale artistique, c’était Magritte. Il avait encore cent mille raisons de moins que moi de vivre à Bruxelles à l’époque où il faisant ses tableaux.

Oui, c’est ce qui m’a le plus frappée lorsque je suis arrivée en Belgique : c’est cette attitude anarchique, anti-héroïque, et jusque dans les petites anecdotes familiales –chez nous elles sont toujours pleines de panache et ici personne ne se prend au sérieux.

Irmeline Lebeer, Tableaux sans histoires, dans : Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, L’art en Belgique – Flandre et Wallonie au XXe siècle : un point de vue, 13 décembre 1990 – 10 mars 1991, pp. 412 - 414

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Artiste

> Jacques Charlier.

Expositions & Ensembles

> Exposition: From Broodthaers to Braeckman – Photography in the Visual Arts in Belgium. M HKA, Antwerpen, 06 October 2016 - 05 February 2017.

Linked Items

>Jacques Charlier, Paysage artistique, 1970.Photography, 50 x 65 cm, 50 x 60 cm, 50 x 60 cm, 25 x 50 cm.