Video, 00:13:53.
©Reinhild Hoffmann
Collection: Deutsches Tanzfilminstitut Bremen, Bremen.
Dans Bretter [planches] (1980), Hoffmann impose à son corps des extensions de dimensions extrêmes, tandis que dans Steine [pierres] (1980), elle lutte contre des forces centrifuges et gravitationnelles. Elle utilise consciemment les sons générés par les matériaux sélectionnés pour composer la musique de ses pièces. Ces deux œuvres ont été filmées en vidéo à plusieurs reprises.
« Parfois, j’ai envie de travailler avec des objets qui n’existent même pas et que je fabrique moi-même. Je me suis d’ailleurs toujours intéressée à la manière dont les accessoires, réels ou inventés, finissent par faire partie intégrante du corps et aux transformations qui s’ensuivent – une extension, par exemple. Les planches que je fixe dans mon dos dans le spectacle Bretter ne sont pas forcément un élément étranger. Elles pourraient être une croix, mais en fonction de leur position, elles peuvent être des ailes aussi. Cela n’a cependant rien à voir avec l’aspect dramatique de la crucifixion ; ce qui m’intéresse, ce sont les lignes et la manière dont le corps souple réagit par rapport à la rigidité du matériau. » (Reinhild Hoffmann)
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> Exposition: LATT: Moments on Moments. M HKA, Antwerp, 22 February 2013 - 12 May 2013.